A life a Mr Nobody

J'ai toujours attribué aux objets des pouvoirs non lier à la religion mais un sentiment ou quelque chose que juste moi savais. J'attribue beaucoup d'attention aux objets au quel je tiens énormément, il y a même quelque objets avec lequel je ne sors jamais sans les avoirs. Parce que sa me rappel quelqu'un ou que c'est quelqu'un qui me la offert, un endroit, un moment...
C'est parfois idiot ce que l'esprit peut attribuer à des objets. Ils a des soirs ou j'ouvre ces petites boites remplie de choses qui sont un peu partout chez moi ou ces différents objets que j'ai toujours sur moi, et je me retrouve transporter au moment ou au instant que j'ai passé avec.
Et d'autre que je regarde dans le miroir, " Une épigraphe corporelle à porter comme un viatique pour affronter la vie lorsqu'elle sera moins douce. Ça vous fait mal ? s'inquiète le tatoueur. Je regarde l'aiguille qui injecte l'encre sous ma peau. C'est douloureux et ça apaise. Comme l'amour."

J'écume les ténèbres de la ville, mon visage éclairé par le bout d'une cigarette qui rend l'âme. La ville pleure ce soir, encore une nuit de pluie, malgré cela, il y a beaucoup de monde dehors ce soir, comme si cette cité s'était donnée le mot. Les enfants jouent dans les flaques qui se forment progressivement, alors que leur mère leur dit de ne pas le faire. Une esquisse furtive de sourire se profile sur mon visage tout de suite gommée par l'esprit torturé. Il pleut vraiment trop. Arrêt le temps d'un verre dans un bar qui passe une musique qui me dit quelque chose, là me revient le visage de cet ami mort il n'y a pas si longtemps. Allez un autre verre en son honneur. Le portable sonne un autre ami de longue date à l'autre bout. Il raconte ses dernières nouvelles, appel furtif, mais qui suffit, l'un comme l'autre on préfère s'éterniser devant une table que derrière un téléphone. Un mail, un Sms aux quels je ne répond pas, plus l'humeur de répondre à quoi se soit.  Un sentiment de marcher dans une zone de  "No man's land", on attend à prendre une balle à chaque instant. Mais il est trop tard, elle est déjà en vous en plein de petit fragments. Vous la chérissez parce que c'est la seul chose qu'au fond il vous reste. Continuez d'avancer, tout droit, sans suivre les routes, là où l'instinct se mêle à l'intuition. A travers la boue, les débris, le barbelé, une force d'attraction vous guide. Malgré le cerveau qui s'auto-harcèle de question vous continuez, juste parce que.